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Chapitre 06 : Le sport aux USA
Ce sujet sera traité avec beaucoup de recul, pas mal d’innocence et une bonne dose d’humour. Ce chapitre est à lire avec le sourire.
Ouahhhhh ! Un vrai sport typiquement Américain.
Je n’ai jamais bien suivi les règles et donc jamais bien saisi les subtilités de ce sport, mais en gros ça se passe comme ça :
Il y a un « lanceur » qui lance une balle à un « receveur » qui la reçoit. Mais le « receveur » est armé d’un gros bâton avec lequel il essaye de renvoyer la balle dans les choux. Cet instrument est une « batte ». Il fait ça pour avoir le temps de faire le tour du terrain et de rentrer chez lui avant que le « lanceur » ne la récupère. Sinon il est « out » et n’a plus qu’à aller pleurer chez sa mère. C’est pour ça que cette phase de jeux s’appelle un « Home Run ». Puis le « lanceur » récupère la balle et il la relance, pour pouvoir cavaler derrière à nouveau.
Cette activité est pratiquée par des gens très nerveux. Et même si ce n’est pas un sport de contact, il arrive qu’il y ait des bagarres, généralement avec les arbitres qui décident si les joueurs sont « in » ou « out ».
Elle se pratique en équipe et en extérieur. Comme ça on peut en faire profiter plus de gens, et s’il pleut, c’est encore plus de fun pour tout le monde.
On peut voir ça comme une version améliorée du « Va chercher ! » que l’on pratique l’été, sur les plages.
Pour ceux qui aiment les équipes maudites, vouées à échouer depuis près de 150 ans ... l'équipe de Boston vous ravira : Les « Red Socks » !
Il se trouve même des fans qui ont rebaptisé, à la bombe de peinture, une bonne partie des panneaux routiers Bostoniens « Reverse Curve » en « Reverse the Curse ». Cela signifie « Retourner la malédiction ».
Si vous préférez les sports plus virilement chaleureux, où les contacts sont autorisés, voici le Football américain.
Football
signifie « balle au pied » mais chez eux, le
Football se joue avec les mains.
Allez comprendre ...
C’est
une sorte de Rugby dont les phases de jeux durent habituellement
entre 10 et 20 secondes, ce qui est, il faut l'avouer, tout à
fait horripilant lorsqu'on est habitué au rugby.
Fort
logiquement, ces phases sont d’autant plus nombreuses qu’elles
sont courtes. Une partie, dont le temps officiel est d’environ
45 minutes, dure en fait près de 3 ou 4 heures.
Les participants jouent en armure de plaques car les phases de jeux sont si courtes qu’ils sont priés de se donner vraiment à fond. D’ailleurs, contrairement au rugby où les joueurs « jouent le ballon », ici, les joueurs « jouent les joueurs ». C'est-à-dire que, dès le coup le sifflet, ils se jettent les uns sur les autres le plus vite et le fort possible.
Spectaculaire.
Pour ceux que ce sport intéressent, je conseille l'équipe de la Nouvelle Angleterre : « Les Patriots » qui ont gagné deux fois sur trois le grand championnat national qu'on appelle ici le « Super Ball ». Du coup, comme ils sont les champions, ils se déclarent automatiquement champions du monde, ou « World Champions ». C'est normal ...
Si vous trouvez que le Football américain est un sport de fillettes, qu’il n’est pas encore assez brutal à votre goût, voici le hockey.
C’est un sport qui vient du Canada où il est ‘LE’ sport National.
Cette activité est d’autant plus violente que les joueurs sont montés sur des patins (à glace ou à roulettes) et qu’ils peuvent, par conséquent, se mouvoir vraiment vite.
Les règles de ce jeu autorisent les joueurs à se bousculer aussi fort qu’ils le veulent mais leur imposent toutefois de respecter un strict fair-play.
La limite est vite dépassée et c’est généralement pourquoi ils sont si nerveux.
Les bagarres (très fréquentes) sont tolérées pour évacuer le stress et les arbitres n’interviennent que lorsque l’un des protagonistes est à terre (ou à glace).
Comme au baseball, ils sont armés de bâtons. Sauf que là, tout le monde en a un, ce qui est plus juste. On appelle ces instruments des « crosses » ou « sticks ».
Comme au football, les participants sont en armure de plaques. Sauf les arbitres qui bénéficient d’un certain respect. C’est tout de même eux qui décident si les joueurs vont en prison et pour combien de temps. Ces gens là ne plaisantent pas.
Pour ceux qui aiment les bonnes équipes, celles qui déclenchent les passions, je conseille la meilleure équipe du monde qui est bien sûr celle de Boston. Il s'agit des BRUINS !
Et puis si vraiment vous êtes du genre blasé, voici un sport dans lequel non seulement il est autorisé de se taper dessus, mais où, en plus, c’est conseillé !
Il est même recommandé de le faire avec le plus de panache possible.
C’est un sport plutôt individuel, même s’il arrive que des alliances voient le jour.
Les participants sont des fiers-à-bras qui se mettent mutuellement des roustes. Ils se tapent copieusement dessus, comme à la boxe, sauf qu’ils préfèrent faire ça à tour de rôle …
C’est avant tout un sport/spectacle où le but premier est de divertir le public.
Les combattants sont avant tout des « personnages » qu’ils doivent « jouer » et faire vivre. Chacun a son style, chacun a sa tenue, et tous jouent le jeu en s’impliquant à fond.
Chaque Match est scénarisé et chorégraphié à l'avance, en accord avec tout le monde.
Chaque participant apprend par coeur la suite de mouvements et de prises qu'il doit appliquer ou subir. Et en vous promenant dans les coulisses, vous pouvez rencontrer des participants qui répètent, dans leur tête, leurs enchaînements de figures, exactement comme le font les pratiquants de patinage artistique. C'est très étrange à voir.
Cette organisation des combats permet plusieurs choses :
Sur une saison, chaque participant gagne, en moyenne, autant de fois qu'un autre. Ce qui fait que chacun est content.
Cette préparation permet d'enchaîner des figures d'une audace folle !
Les participants évitent ainsi de se blesser trop gravement. (Même si les accidents arrivent)
Car, malgré ce côté « spectacle », c’est une discipline très difficile.
Vous vous jetteriez du haut de la troisième corde pour atterrir à plat ventre par terre vous ?
(Moi, non ...)
Ce coté « sport/spectacle » donne à cette activité un aspect plutôt « clownesque ». Pourtant cette discipline permet, certaines fois, des choses très sérieuses.
En
effet, au Mexique, les combattants sont masqués. Et certains
profitent de leur notoriété pour engager des actions
humanitaires et même politiques.
Il existe même un
prêtre « wreslteur » qui va combattre en
ville pour entretenir l’orphelinat qu’il dirige en
banlieue. Vous avouerez que ça force le respect !
La France a même vu l'un de ses compatriotes devenir très célèbre dans ce sport. Il s'agit de traduit « André le Géant » (traduit en Français : « André le Géant ») que sa taille et ses qualité personnelles ont propulsé au firmament de ce sport.
Il existe une forme moins médiatisée mais plus académique du wrestling que l’on pourrait traduire par « la lutte ». Cette discipline, « la lutte », est pratiquée dans les écoles.
Comme le wresling mais sans aucune règle. Du tout.
Le « Ultimate fighting » a été inventé par deux frères experts dans l’art de l’esquive et du judo.
Ces deux personnages voulaient prouver au monde que les arts martiaux dits « softs », lorsqu’ils étaient maîtrisés, surpassaient largement les disciplines plus « durs », telles que le karaté ou la boxe, fondées sur l’utilisation des coups.
Il a aujourd’hui dérivé à un point tel qu’il n’est plus la « démonstration d’élégance et de maîtrise de soi » qu’elle a du être à ses débuts.
« Ultimate fighting » est aujourd’hui la forme contemporaine des « Combats de gladiateurs » de la Rome Antique.
La brutalité la plus extrême est plus qu’une nécessité pour survivre dans ces arènes là.
Pas mal de gens s’y sont essayés qui ne s’en sont pas relevés tout seuls et qui ne pourront d’ailleurs plus jamais se lever tout seuls.
Réprouvée par pas mal d'américains, cette pratique est à la fois très marginale et très localisée.
Aucune fédération, aucun club n’existe.
Cette activité n’est évidemment pas pratiquée dans les écoles ...
Pour supporter les équipes (de son lycée), il y a les « Cheerleaders ».
Avant chaque « match » (du lycée aussi), l’équipe de cheerleader (du lycée toujours) est là !
Si vous voyez des cheerleaders « en tenue » sur les bancs de l’école, c’est qu’il y a match le jour même.
Ces cheerleaders, généralement féminines, tiennent le rôle de boute-en-train. Elles sont les « leaders » du « Cheer », comprenez : « Chefs » de la « joie/ambiance » :
Elles sont les « Chefs d’orchestre » du public.
Elles sont là pour motiver le public, voire pour le faire chanter : pour mettre de l’ambiance quoi.
C’est généralement pour cela que les joueurs sont plus à l’aise lorsqu’ils jouent « à domicile », même s’il arrive aussi que les cheerleaders voyagent avec eux, pour les matchs à l’extérieur.
Nous les connaissons en France sous le charmant patronyme de « Pom-Pom girls ».
Hors du côté spectacle, c’est un sport à part entière. Cela peut s’apparenter à de la gymnastique rythmique, mais se pratique en équipe. Cette discipline nécessite des entraînements aussi rigoureux que pour les autres sports, et, même si il n’y a pas de confrontation brutale, il existe des compétitions. Celles et ceux qui participent à ce genre d'événement sont aussi, assez souvent, des gymnastes accompli(es).
Mouvements synchronisés, grand écart, portés, pyramides et autres lancés de « petites camarades » très haut dans les airs, font partie de cet art mal connu en France.
Très répandu aux Etats-Unis, c’est une activité plutôt qu’un sport. Elle nécessite toutefois un engagement certain et est pratiquée plutôt pour la remise en forme et l’entretien de son organisme.
Nous parlons ici du « Body building ».
Cette activité permet un travail méthodique des muscles de son corps.
Il a été très médiatisé grâce à des personnages tels que « Arnold Schwartzeneger » ou bien « Lou Férigno », …, mais si, vous ne connaissez que lui, en vert. (C’est lui, Hulk fâché).
Moins « m’as-tu-vu », cette discipline est plus basée sur la technique.
Malgré la concurrence des sports/spectacles, elle est très pratiquée aussi aux USA.
Sport d’origine Indienne (les gens qui habitaient là avant de se faire massacrer pour faire de la place), il a pris un nom Français ... allez savoir pourquoi.
C’est une sorte de hockey sur gazon où les participants utiliseraient des filets à papillons à la place des crosses.
Essentiellement associatif, il est très pratiqué dans les écoles.
Ne vous y fiez pas, c’est un sport aussi rude que le hockey. (Forcément, avec un bâton entre les mains ...)
Essentiellement télévisé et créé pour le divertissement, il reprend les principes du wresling et les participants sont sur une piste de roller plus ou moins ronde.
Sport d’équipe, le principe est le suivant :
Vous roulez avec vos copains et avec vos « pas copains » sur une piste circulaire. Vous gagnez un point à chaque « arrière adverse » qu’un de vos « avants » réussit à rattraper (faire un tour de piste de plus) et à doubler.
Tout bonnement hilarant !
Après enquête, ce sport ne semble intéresser que mon beau-père et moi.
Vous souffrez d’insomnie ?
Aucun problème : le Nascar est là !
Des voitures plus ou moins banalisées tournent en rond dans une sorte de grand stade.
Mon beau-père est fan. Alors moi, pas con, je m’y suis intéressé.
Quelle déception !
Autant le Football peut être intéressant, autant là … ???
Je n’ai toujours pas compris.
Dopés au méthanol, il s’agit là d’un réel sport « mécanique ».
C’est sportif car il faut être capable de supporter les accélérations de ces « choses ». Et c’est mécanique car ces gens passent toute l’année à fignoler leur engin pour 6 secondes de course (pour les plus lents).
Ce sport est avant tout un spectacle. Des années de travail et de bricolage pour construire le véhicule, et quelques heures pour jouer avec, devant des spectateurs ébahis.
Ces engins sont à l’origine des voitures (si, si, je ne plaisante pas).
L’essentiel du travail consiste à refaire le châssis afin d’y adapter les roues les plus énormes qui soient au monde.
Ahurissant.
Le plus connu est le premier qui ait jamais été construit.
Le « Big foot », du surnom de son créateur, est issu d'un petit bricolage, qui a bien plus à ses amis. Alors il a continué. Cela a bien plus aux gens du village ... et puis de la région ... alors il a continuer à augmenter la taille des pièces ... jusqu'à la forme qu'on lui connaît.
Il est possible aussi de trouver, dans cet immense pays, des courses d’à peu près tout.
Voitures, motos, camions et autres tracteurs se voient tour à tour mis en concurrence dans des confrontations de beauté, d’agilité, de démolition, de vitesse ou même de puissance pure.
La décoration des camions n’est pas marginale :
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